Bon ok, c’est déjà vieux, la meuf commence à peine son blog et elle recycle déjà des trucs qui datent de mars, vous allez me dire.
Oui mais non, même si j’ai déjà plein d’idées d’articles (et que j’attends vos suggestions!), j’avais envie de revenir sur mon premier marathon.
Parce que ça a été une expérience magique, et puis parce que je remets ça dans deux semaines, alors j’ai envie de le revivre un peu au travers de ces mots, avant de passer au suivant.
RUN IN MARSEILLE 2016, MON PREMIER MARATHON
Le contexte
Comment j’ai décidé de courir mon premier marathon, et pourquoi celui là? Un joli mélange de hasard et d’envie, je dirais.
C’était en janvier, un samedi. Je fais une jolie sortie longue qui se prolonge sans vraiment que je m’en rende compte, jusqu’à courir 24km pour la première fois. Et puis là, je réalise: je me sens prête. J’ai envie de courir un marathon, et pourquoi attendre alors qu’il y en a un dans ma ville que j’adore dans deux mois?
Je fais le calcul, il reste pile 10 semaines, si je commence la prépa MAINTENANT c’est jouable. Ok, c’est parti …
Dès le lundi le dossard du semi marathon est échangé contre un dossard marathon, et la prépa commence.
Je passe les détails pour arriver directement au jour J, mais je peux vous dire que j’ai adoré ces 10 semaines!
LA COURSE
7h30, la navette nous dépose au bout du monde (=Les Goudes 🌊), à quelques centaines de mètres du départ. Je suis seule, je ne connais personne car tous les copains sont sur le semi. Arrivée sur la ligne de départ je retrouve Romuald , lièvre improvisé pour le sas 4h, qui me rassure. Et puis c’est le drame, on nous rappelle au micro que la musique est interdite par la FFA, et comme une petite fille bien disciplinée je dépose mon casque à la consigne, la course se fera sans musique !
Apres un passage aux toilettes in extremis à 7h58 (on a dit compte rendu ou pas??), je cours me mettre dans mon sas et hop, le départ est déjà donné.
Km 1 à 5: Tout le monde s’élance, vite. Un peu trop vite même, mais sans m’en rendre compte je suis le mouvement, à 5’00/km environ. C’est beau, on est aux Goudes et même si c’est valloné on oublie tout et on profite de la vue.
Km 5 à 12: tout se passe bien. je vais trop vite, je le sais, j’essaie de me brider mais je passe quand même les 10km à 5’01/km. Je bois dès le km5 et je prends ma première pompote au km9.
Km12 à 16: je rejoins le parcours du semi, on est très nombreux d’un coup, mais ça me booste, les gens qui voient mon dossard marathon m’encouragent.
Km16 à 26: je croise @doculmifolius et@ze_greg de loin en mode fusées sur le semi, Solène gueule pour m’encourager, je rigole, je suis en train de devenir marathonienne et la vie est belle 💕.
On arrive sur la corniche et rapidement j’entends les gens se dire « plus que 5km ».. Vous êtes mignons les gars moi il m’en reste 21… Mais je le prends bien, je me sens bien et malgré le dénivelé je ne ralentis pas.
Km26: on arrive sur le port, le parcours du semi se termine et moi je rempile … D’un coup c’est le nomans land, heureusement des gens sur le bas côté crient mon nom ou « allez la marathonienne » pour m’encourager. Ils ne me connaissent pas je ne les connais pas mais à ce moment là je les aime.
Km28: une inconnue se met à courir à mes côtés, et me dit « Allez Lily, je te suis sur instagram, c’est génial ce que tu fais, t’es au top tu vas y arriver! ». Elle reste avec moi sur quelques centaines de mètres et même si ce n’est pas grand chose ça me rebooste! Les quelques coureurs qui sont à mon rythme se moquent gentiment « vous avez un fan club dites donc! » .. heu… Non?
Km30 j’arrive dans l’inconnu, je n’ai jamais dépassé cette distance, je guette le mur , où est il ? J’ai un peu ralenti mais je me sens assez bien.
Km33 ça y est. Pas de mur à proprement parler mais soudain je craque, je marche 100m. Alors que je tenais un sub 3h40, c’est le début de la fin. Un monsieur me dépasse en me disant de ne pas lâcher mais je n’ai plus le mental, la Corniche qui m’attend une seconde fois me semble cette fois insurmontable.
Le reste de la course est juste terrible, une alternance de marche et de course, une mini crampe qui débarque à la jambe droite.
Vers le km36 une bonne surprise, Ayoub est la et m’accompagne sur 2km, il essaie de me booster mais rien n’y fait, je cours puis marche puis cours, je n’ai plus le mental pour m’accrocher au chrono.
Km40: mon « cortège » (pour ceux qui nous ont vu c’est vraiment l’impression que ça donnait ) est là pour finir la course avec moi, @doculmifolius@ze_greg @renaud_r , Solène chante, me dis que je suis belle, que c’est beau, de pas lâcher, et moi je lui dis « ta gueule », je pleurniche, ils me prennent la main mais je n’arrive pas à accélérer.
La ligne d’arrivée est là, je souris au photographe alors que je viens de passer 8km à faire la grimace,
CA y’est, je suis marathonienne !
Le chrono affiche 3h46’33 »
On me donne ma belle médaille « FINISHER. JE CRAINS DEGUN ». Et puis des chaussettes. Oui, des chaussettes de finisher, merci les copains, j’aurais préféré un tshirt de marathonienne !!!
BREF, J’AI COURU 42,195km. *
- Oui, cet article est du recyclage du récit que j’avais publié sur instagram, mais rien ne vaut les pensées du moment !
Ça me donne trop envie et ça me mets les larmes aux yeux ce genre de récit. J’ai hâte de vivre çà putain!
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Je l’avais déjà lu sur insta… mais je le relis ici avec plaisir ! je ferai mon premier en avril à Paris… Ton CR me donne envie, mais me stresse toujours autant : la peur de ne pas réussir se mélange à l’impatience de le faire et d’être finisher ! J’aime bien ton récit, il est plein d’âme et on ressent l’émotion…
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Super ton expérience, moi je vais faire mon premier semi-marathon dans ta belle ville d’ailleurs!! J’aimerai bien que tu me donnes ton expérience sur cette course qui m’impressionne car chez moi(Mauguio près de Montpellier) je n’ai aucune côte dans mes entraînements….alors je flippe…
Merci et continue tu es un modèle pour moi!!!!
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Bonne et longue vie à ton blog Jérôme
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Je pense que je ne me lasserai pas de lire de CR de marathon .. J’adore le tien, c’est tellement « vrai » … ça me fait peur pour le mien, et en même temps j’ai hate d’y être … mais j’ai peuuuur de ne pas pouvoir le finir !
Bravo pour ton blog, j’ai hate de lire les prochains articles 😉
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Ça fait plaisir de relire ce CR de ton premier marathon , j’espère que celui de lyon te permettra d’atteindre ton objectif, j’aurais la chance de partir dans le même sas que toi et pourquoi pas essayer de te suivre et assister à cet exploit personnel et récupérer ce t-shirt de finisher, je croise les doigts pour ne pas avoir de chaussettes.
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Je te suivais déjà sur instagram, je suis heureuse que tu crée ton blog et avec cet article tu m a mis la larme à l œil, vraiment on ressent toute ton émotion !
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Je me souviens de tout! Du message ce lundi où tu m’as dit « ça y est je l’ai échangé », au stress des toilettes hehe et à cette ligne d’arrivée où ce ta gueule était magique! J’ai Hate de revivre ça avec TOI à Lyon, sur les terres de mon premier marathon ❤️❤️❤️
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❤️❤️❤️
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Ça donne envie de se lancer dans l’aventure du marathon mon objectif est de faire un semi
J’ai déjà fait un Trail de 15 km
Et ton blog est une super idée pour motiver et donner des conseils
Je te suis sur insta
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Même si j’avais lu tes postes insta à ce moment là, j’aime toujours autant les récits de marathon ! Encore bravo ! Ca me donne encore plus hâte de faire le mien hihi
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Bonne entrée en matière pour ton blog ! Récit de marathon qui va à l’essentiel et où on se rend si bien compte de ce que tu as vécu ! Longue vie à ton blog et bonne fin de préparation pour Lyon, la ville natale. Pour moi ce sera Nice cannes.
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L’aventure marathon. Il y a rien de mieux que ces 42195 mètres… 😀
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