Compte rendu: Le Trail des Eaux Vives

Un jour férié, c’est pour la plupart des gens l’occasion de faire la grasse matinée, de traîner, flemmarder, glandouiller seul, entre amis ou en famille. Mais quand on a mis les pieds dans le fabuleux monde de la course à pied, un jour férié c’est aussi souvent une opportunité de plus de participer à une course! Se réveiller à 6h du matin alors qu’on ne bosse pas, le rêve non? 

Bref, chaque année depuis 11 ans le Club Km42195 offre la chance aux coureurs locaux de pouvoir se lever le 8 Mai pour aller s’amuser dans les Collines marseillaises du côté de la Barasse sur le Trail des Eaux Vives, et cette année j’étais de la partie! 

(Promis, un jour j’arrêterais les introductions tordues, et je me contenterais d’un « Voilà le compte rendu du Trail des Eaux Vives. »)

Le profil

Le Trail des Eaux Vives propose deux distances: un 12km / 500D+ et un 18km / 990D+ . Oui, on a beau être au niveau de la mer, à Marseille on ne rigole pas avec le dénivelé, et les Trails atteignent souvent des D+ similaires à certaines courses de montagne!

Je vais plutôt vous parler du parcours du 18km, celui que j’ai fait, mais le 12km est simplement une version un peu raccourcie, avec deux belles ascensions en moins (Le Mont Carpiagne et La Croix St Marcel, si j’ai tout bien compris).

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Sans titre

La Course

Arrivée assez tôt pour passer au « Bureau des Litiges » pour payer mon dossard (oui, je suis la pro pour me planter sur le paiement en ligne ou m’inscrire à l’ultime seconde), je retrouve les copains, la plupart sont inscrits sur le 12km, sauf Stefano, Ludovic, et Nico, un follower lyonnais en vacances dans les parages (et qui terminera 1er Senior, oui je raconte la fin avant même d’avoir commencé!). L’ambiance est bonne sur la ligne de départ, forcément avec le mythique Kamel Amiri au micro l’ambiance ne peut qu’être détendue!

Km1 à 3,5: 9h30, le coup d’envoi est donné, c’est parti et ça grimpe tout de suite, mais le départ est très rapide quand même! Je boucle ce premier kilomètre sans trop de problème et à un bon rythme, mais ça va très vite se corser. Dès le second kilomètre je sens que mon cœur accélère plus qu’il ne devrait, je préfère ralentir et alterner avec de la marche à des endroits où je devrais pouvoir continuer d’avancer en trottinant sans problème, mais tant pis, je n’ai pas d’objectif particulier aujourd’hui et je veux éviter de m’épuiser alors que la course commence à peine.

Km3,5 à 5,5: Le parcours se corse avec l’ascension du Col Boucar puis du Mont Carpiagne, le point culminant de la course. Il fait très chaud et la montée n’est pas facile, mais mon cœur redescend en pulsations, et je commence à bien profiter du parcours et de la vue, qui sont vraiment superbes.

Km5,5 à 6,5: Juste après Carpiagne, on enchaîne avec une belle descente assez technique, puis une remontée très courte mais qui pique bien (300m / 70D+), j’entends derrière moi « non mais c’est un Trail ou un cours d’escalade là? ». J’en profite pour faire quelques photos, après tout on est plus trop à ça près…

Km6,5 à 11,5: Ca y’est, bonheur, enfin du D-, et en single en plus! Après être monté forcément on à le droit de redescendre un peu, et les petits monotraces plus ou moins techniques s’enchaînent, avec des bénévoles postés aux endroits délicats, tous souriants et pleins de mots encourageants. On grimpe de nouveau un petit peu pour atteindre la Croix Saint Marcel avant de descendre de nouveau, et j’en profite pour manger une compote car depuis le début je bois régulièrement (une flasque d’eau et une autre de boisson énergétique), mais je n’ai pas encore mangé.

Km11,5 à 13: C’est la dernière grosse ascension, il faut bien grimper un peu si on veut s’approcher des quasi 1000D+ prévus au programme! Le début est monotone, une large piste DFCI dont on se serait bien passé, mais ensuite on repart sur une belle monotrace, et j’avoue, j’en ch*e et j’ai hâte d’arriver, mais je suis quand même contente d’être là! C’est l’avantage du Trail: même si la forme et la performance ne sont pas vraiment au rdv, les paysages font que ça vaut quand même largement le déplacement.

Km13 à 17: J’avais ignoré les deux autres ravitos, mais cette fois ci je m’arrête une minute pour boire un peu et manger une poignée de fruits secs. Je vois plusieurs filles sur le chemin devant moi, et j’avoue, ça me motive à accélérer un peu pour la fin, une grande descente sur une piste DFCI, pas la partie la plus jolie du parcours, mais clairement la plus facile! Et puis BIM, moi qui croyais en avoir fini avec la grimpette, soudain on nous annonce une dernière petite montée avec des escaliers, et à ce stade là de la course ça pique, mais pas le choix on y va! En bas un bénévole annonce qu’il reste 1,5km, en haut un autre bénévole annonce la même chose, même s’ils ont tous été PARFAITS et débordants de gentillesse sur l’ensemble du parcours, dans ces moments là on a légèrement envie de les étriper tout en se demandant lequel des deux disait vrai. Peu importe, dernière descente, j’entends le speaker au loin, on revient sur le bitume, plus que quelques centaines de mètres, et ça y’est, je termine ma course en pile 2h30!

Bref, un joli Trail de plus au compteur, et il fait partie de ceux qu’on a envie de refaire 🙂 .

Merci à l’organisation et à tous les bénévoles, en espérant que l’édition 2019 puisse avoir lieu!

11 réflexions sur “Compte rendu: Le Trail des Eaux Vives

  1. Xavier dit :

    Ah la petite montée surprise 2km avant l’arrivée, c’est vrai qu’on la maudirait quand on arrive dessus. Le petit tracé en sous bois – même montant – est sympa. Mais les escaliers. Aie ! Ils piquent 😀 Pourtant j’aime les escaliers …
    On aurait pu te prévenir d’ailleurs, si on avait été sympa… Mais bon 😀 😀 😀

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  2. Cocci dit :

    Très belle course c dommage que le ravito soit aussi loin sur le 12 départ 10 hr 30 1 ravito dure dure je sais que les autorisations sont dure à voir pour les ravito en colline prévoir peut être un epongeage car sans eau difficile même s’était indiqué sur le site bravo l’organisation pour l’organisation pas évident d organiser une course et merci pour le ravitaillement copieux à la fin

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    • lilyrunning dit :

      L’organisation demandait d’emporter obligatoirement une réserve d’eau il me semble 🙂 . Ça me rappelle que sur mon premier “vrai trail” il y a un an j’étais partie avec l’équivalent de 30 ou 40cL en comptant sur les ravitos, et aujourd’hui je me rends bien compte de l’importance d’avoir sa propre eau, on ne sait jamais combien de temps on peut mettre à atteindre le ravito!

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  3. KM 42.195 MARSEILLE dit :

    Et oui Jean Marc ,toi qui est des environs et qui connait nos collines et nos difficultés avec le Parc des calanques, c’est facile de dire il faudrait mettre un épongeage , il fallait mieux lire le règlement et emporter sa gourde, car comme c’est dit sur le site le TEV est le seul vrai trail de Marseille .
    voir sur le site »
    A la vue de nombreuses photos où nous voyons des coureurs sans réserve d’eau (sacoche, sac, gourdes) il est stipulé dans le règlement (Art 1 et 5) que le TEV est un trail en semi autosuffisance et qu’il est obligatoire sur le 17 km et recommandé sur le 12km d emporter une réserve d’eau.

    Le Parc des calanques nous impose un seul poste de ravitaillement.

    Nous sommes donc obligé de le mettre au col Galvaudan car à Baralui (1ére séparation des 2 parcours à 3,5km) il serait trop prés du départ et trop loin de l’arrivée.

    Nous vous demandons donc de ne pas vous plaindre aux bénévoles qui ne sont là que pour vous servir et votre plaisir.

    Merci d’avance de respectez le règlement (idem pour les coureurs sans dossard qui pertubent la bonne organisation) »

    RDV au relais de Marignane

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  4. Fanny dit :

    Félicitation pour cette belle revanche sur le cru 2019.
    On est parties en même temps mais moi je suis arrivée 18 minutes après toi. 🙂
    J’ai galéré dans les descentes car c’est définitivement pas mon truc mais je me suis régalée.
    Je t’ai aperçue à l’arrivée mais comme tu étais avec tes potes, je n’ai pas voulu t’embêter.
    Bonne continuation.

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    • lilyrunning dit :

      Effectivement, grosse revanche sur l’année dernière mais surtout je réalise à quel point la carence en fer avait affecté mon état de forme ! Bravo pour ta course, et effectivement si on a pas l’habitude certaines descentes n’étaient pas évidentes, surtout juste après Carpiagne !

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