Compte rendu : le Trail Meltonic 2018

Ce week-end, j’allais du côté de Nantes pour courir le Trail Nocturne Meltonic, une jolie course de nuit à but caritatif et sans chronométrage. Une opportunité de mettre les pieds dans une région que je ne connaissais pas du tout et d’y courir, mais surtout l’occasion de découvrir de plus près l’univers de Meltonic, et de rencontrer les ambassadeurs de la marque !

Bref, je vous raconte 🙂

Arrivée à Nantes le vendredi pour une petite journée de visite de la ville suivie d’une dégustation de vins locaux avec Vincent (cofondateur de Meltonic) et Nahuel (l’homme des montagnes :D)c’est bien hydratée et en pleine forme (ou pas) qu’on débarque samedi matin sur le site de la course, directement dans les locaux de Famille Mary, la société qui produit Meltonic.

On aide un peu aux préparatifs en installant les bâches, on récupère nos dossards et je leur prépare des pâtes avec un œuf au plat et du parmesan, plat gastronomique digne des plus grands chefs (ou pas, mais c’est la base !).

L’après midi les ambassadeurs Meltonic débarquent au fur et à mesure les bras chargés de spécialités de leur coin, l’après course s’annonce bien !

Pas de sieste mais je suis bercée par les histoires de Nahuel, plus habitué aux ultra trails de montagne avec des D+ indescents qu’à ce qui nous attend ce soir.

Bref, quelques heures plus tard c’est dans le froid et frontales autour de la tête que l’on se retrouve tous au départ. J’ai froid, je suis trop couverte pour la course et je m’en doute mais je n’ai pas le courage de me découvrir. On s’aligne sur le départ et à 19h le coup d’envoi est donné.

Ça part vite et je suis le mouvement, mais après 1km je découvre la première surprise du jour : une bonne montée de terre, très courte mais suffisamment pentue pour calmer les ardeurs. Même programme pour la redescente, je suis contente d’avoir pris des chaussures qui accrochent bien !

La suite est beaucoup plus roulante, mais très vite je me rends compte que je me suis trop couverte avec un t-shirt manches longues / un t-shirt manches courtes Meltonic et un petit coupe vent. La technique des trois couches c’est bien quand il fait -3 degrés et pour patienter avant le départ, mais quand il fait 5 degrés c’est le meilleur moyen de surchauffer et transpirer.

Pas grave, je me dis que de toute façon dans une semaine j’aurais chaud H24 dans le désert péruvien, et je me souviens que je suis censée être en mode sortie longue alors je calme le jeu pour la suite.

Après quelques kilomètres ce qui devait arriver arrive : avec un petit groupe de coureurs on perd le tracé de la course, qu’on retrouve très rapidement pour continuer d’enchaîner les kilomètres et les petites montées surprise.

Au bout de 9km on repasse près du départ et le petit parcours s’arrête ici, mais pour le 19km il est temps d’enchaîner sur une nouvelle boucle en remontant à travers bois.

On ne voit pas grand chose autour mais le parcours est agréable, par moments j’ai l’impression de faire un bon un an en arrière sur la Saintelyon, sauf que cette fois la boue remplace le verglas et la neige.

Vers le km14 je pense passer dans une enieme petite flaque de gadoue quand mon pied droit s’enfonce entièrement dedans quasi jusqu’à la cheville, un petit soin des pieds gratuit, chouette! Je repars donc les pieds trempés et un peu plus loin j’ai un petit coup de mou : je réalise que je n’ai encore rien mangé, je prends une barre Meltonic à la figue mais trop tard, je serais en mode (s)low battery jusqu’à la fin de la course.

Après presque 20km, 520D+ et une dernière petite montée un peu sadique alors qu’on pense que c’est fini, je passe la ligne d’arrivée.

Pas de chrono officiel, de classement ni même de podium sur cette course, on est tous logés à la même enseigne et ravis de se réconforter avec une bonne bière d’arrivée !

Il est déjà 21h mais là soirée ne fait que commencer : une douche et hop on s’installe au coin du feu pour une soirée conviviale avec tous les ambassadeurs et organisateurs de la course. Je me sens toute petite face à ces très bons coureurs mais finalement je me sens à ma place, ils courent peut-être plus vite mais la même passion nous anime et dans le fond, c’est ce qui compte le plus (#cliché mais vrai !).

Bref, ce week-end j’ai découvert plus qu’une course, et je suis maintenant encore plus fière de faire partie de la Famille Meltonic !

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