Compte rendu: Le Trail Urbain de Marseille (14km-350D+)

J’avais dit en avril qu’on ne me reverrait plus faire une course sur bitume avant un petit moment … et pourtant, c’est bien au départ d’une course très citadine que je m’alignais ce matin, avec le Trail Urbain de Marseille, ses 14 kilomètres et son petit dénivelé de 350D+. Une première pour moi sur ce type d’épreuve vraiment à part, et même si ça manquait forcément cruellement de cailloux, j’ai adoré le parcours et l’ambiance !

Pas grand chose à dire sur la veille de course, j’aborde ce Trail Urbain un peu comme une sortie du dimanche matin, à l’exception près que je ne peux pas m’amuser à décaler le réveil à plus tard, et après un bon petit déjeuner à 7h05 je prends la direction du métro. Après avoir trottiné 1,5km pour m’échauffer un peu, je retrouve les copains près de l’arche. Une urgence pipi plus tard je perds tout le monde et il est déjà temps de s’aligner sur le départ, j’essaie de bien me placer car apparemment ça risque de bouchonner très rapidement sur le premier kilomètre. A quelques minutes du décompte je commence à ressentir ce petit picotement typique, celui qui fait que je sais pourquoi je continue de faire des courses officielles encore et encore, ça y’est je suis dans la course.

Km1 à 3: 8h40 BIM le départ est donné, ça part directement en faux plat montant et c’est un peu la cohue. Je ne pars pas hyper vite pour éviter de me griller, et je suis assez surprise par le parcours qui fait une belle grande boucle dans le Parc Pastré, sans vraie grande côte mais avec plein de petites montées et faux plats, de quoi rentrer dans le vif du sujet dès le début. Après la montée forcément on redescend, et j’accélère sur la grande allée en bitume qui nous fait sortir du parc, direction les plages.

Km4 à 7: Le parcours nous fait passer en bord de mer, c’est la partie la plus roulante mais pas forcément la plus simple, car du coup il faut essayer d’aller vite tout en gardant assez d’énergie sous le pied pour la suite des réjouissances. Côté terrain on varie entre bitume, chemin de terre, plage de sable et petits cailloux, et en m’enfonçant dans le sable je pense au Half MDS qui m’attend dans quelques mois… il faudra revenir s’entraîner par ici! Je chope un verre d’eau au ravito mais j’avale de travers la première gorgée et je jette le reste, niveau hydratation on verra plus tard.

Km7 à 10: Au bas de la Corniche on arrive à mi parcours, mais en réalité c’est ici que tout commence … on tourne rue de Ramatuelle, et à partir de là la grimpette et les escaliers vont s’enchaîner. Je vois les autres se mettre à marcher dans les escaliers, et par mimétisme (et aussi parce que mes jambes n’ont pas vraiment envie de faire autrement) je fais pareil, en me disant que je ne vais pas beaucoup moins vite qu’en courant et que ça me permet de récupérer pour bien relancer ensuite. J’aurais sûrement mieux fait d’être un peu moins indulgente avec moi même, car j’apprendrais plus tard que les deux demoiselles que je vois juste devant moi à ce moment là vont terminer 2eme et 3eme féminines, avec plusieurs minutes d’avance. Bref, en haut de la première série d’escaliers on a droit à un peu de répit, un joli petit zigzag dans les rues du Roucas Blanc et d’autres escaliers en descente. Et puis soudain on la voit apparaître, 100m plus haut, la Bonne Mère qui nous regarde en se marrant. Bim encore des escaliers pour arriver au sommet, avant d’enchaîner sur deux petites descentes de cailloux façon vrai trail entrecoupées d’un autre escalier (sinon c’est pas drôle).

Km10 à 14: On attaque la descente jusqu’à la mer et il est temps de bien relancer, mais en chemin une dernière petite montée nous attend, et surtout, au détour d’une ruelle c’est la MONTEE DES CROQUANTS qui guette. Un escalier de plus, mais celui là a une saveur particulière après presque 12km de course, ça pique! Arrivée en haut j’aperçois Julien que j’avais pu encourager à deux reprises sur l’UTMB il y a deux semaines. Encore en récup’ il est là en mode supporter et en profite pour immortaliser l’instant, j’ai l’air fraîche sur la photo mais c’est un peu moins la fête dans les jambes. Dernière descente vers la mer avec encore des escaliers qui ne facilitent pas l’affaire, j’essaie de relancer sur le dernier kilomètre mais la panne sèche commence à arriver, heureusement que ça se termine!

Je passe la ligne en 1h14 et des brouettes, 5ème féminine et 102eme au scratch sur 834 coureurs.

Je retrouve Francis, et quelques minutes plus tard Anaïs et Mathilde, que des Top10 dans la Team 😉 , et Damien le coach de Tribu, qui termine 2ème au scratch!

Bref, même si cette course m’a conforté dans l’idée que je préférais vraiment les plus longues distances j’ai beaucoup aimé le parcours et je referais volontiers un Trail Urbain (à Lyon peut-être?). En attendant le prochain rendez-vous avec un dossard sera de nouveau sur bitume avec le Marseille Cassis (sauf si je craque pour un petit Trail avant 🙈), mais le vrai objectif est pour début décembre avec le Half Marathon des Sables Pérou !

© Jean-Luc Hernandez http://www.photossports.net

10 réflexions sur “Compte rendu: Le Trail Urbain de Marseille (14km-350D+)

    • lilyrunning dit :

      Ohhh mon troll préféré est de retour ! Il ne fallait pas te sentir obligée, vraiment. Effectivement ce podium ne veut pas dire grand chose mais 5ème féminine sur plus de 200 et 102eme sur 800 participants ça reste un classement plus que correct, même si on est d’accord que ça n’a rien de fou, mais bon une fois de plus je n’ai jamais dit ça, il va falloir arrêter d’imaginer des choses entre les lignes. C’est vraiment incroyable d’être aussi aigrie. On est seulement lundi faut se détendre sinon la semaine va être très longue.

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    • lilyrunning dit :

      Tout haut c’est vite dit, en se cachant derrière un pseudo chaque fois différent… Il te suffit d’arrêter de venir voir ce que je fais si ça ne t’intéresse pas, c’est efficace comme solution tu verras. À moins qu’on se croise aussi sur des courses, auquel cas la prochaine fois je t’invite à assumer tes écrits et venir m’expliquer le fond de ta pensée parce que je ne comprends toujours pas ce que j’ai pu faire pour déclencher tant de haine chez toi, à force je ne vois plus que la jalousie comme possibilité.
      Bref, la “tepu” arrête de te répondre, se faire insulter gratuitement ça m’intéresse moyen, je te laisse retourner jouer avec tes amis de peloton imaginaires 🙂 .

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    • lilyrunning dit :

      Je n’aime pas censurer les gens, mais là ça tombe dans le n’importe quoi donc effectivement je risque de ne plus valider et surtout de ne plus perdre mon temps à répondre. En revanche si tu sais si j’ai moyen de récupérer l’IP et d’identifier la personne ça m’intéresse!

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