Route ou Chemin: Pourquoi choisir?

Quand j’ai commencé à courir, mon terrain de jeu était quasiment exclusivement le béton. Mais depuis quelques temps, je me mets de plus en plus à courir sur des petits chemins, et à ajouter du dénivelé à mes sorties. Certains m’ont demandé si je m’étais mise au Trail, si finalement je préférais ça à la route.

La réponse est non: j’aime courir sur bitume, j’aime courir sur chemin, et j’aime aussi beaucoup la piste. J’adore les courses sur route et les trails attisent ma curiosité… Bref, pourquoi choisir quand on peut faire les deux?

Cet article n’a pas vraiment de but précis, mais il paraît que sur un blog on s’exprime, alors voilà (non ne vous inquiétez pas je ne vais pas me mettre à vous raconter comment j’ai redécoré mes toilettes). 

La route

Quand j’ai débuté la course à pied, je courrais presque toujours sur route, pour une seule, simple, et bonne raison: le côté pratique. J’habite en plein centre-ville de Marseille, et même si on a de superbes chemins dans les Calanques, je n’aime pas devoir prendre ma voiture pour faire une sortie. Ca s’appliquait encore plus quand j’ai commencé et que le but de mes sorties était juste de « faire du sport ».

J’ai toujours bien aimé courir sur route, et ça ne m’a jusque là jamais causé de douleurs dûes aux chocs, qui sont effectivement plus forts sur un terrain dur que souple.

Les avantages de la route 

– Le côté pratique quand on habite en ville: on sort de chez soi, on démarre sa montre et c’est parti.

– On peut en général facilement trouver des parcours plutôt plats, et quand on débute c’est quand même moins décourageant.

– C’est aussi plus pratique pour faire du travail de vitesse sans forcément aller courir sur une piste, pour les séances d’Allure Specifique par exemple.

– Qui dit route ne dit pas toujours immeubles, feux rouges et voitures! Personnellement j’ai un parcours très agréable, qui longe le port et la mer et n’a rien à envier à des sorties sur chemin en terme de vue! (et je n’ai qu’une seule route à traverser)

– On peut partir tôt le matin ou courir en début de soirée sans s’équiper d’une frontale: les lampadaires sont en général allumés, et il y a toujours quelques personnes dans la rue même à 6h du matin, c’est quand même plus rassurant.

Mais… Le sol est dur, et chez certaines personnes ça peut provoquer des douleurs. Pour courir sur route, pensez à vous équiper de chaussures avec un bon amorti! 

Mes préférées : les Pegasus de chez Nike, vraiment super confortables et avec un bon amorti tout en restant légères ! Mais chaque personne est différente alors le mieux est de vous faire conseiller en magasin spécialisé ;).

Le chemin

Depuis quelques temps, je cours plus souvent sur chemins, tout simplement parce que j’en ai plus l’occasion: je suis souvent chez mon copain qui vit sur Aix, et depuis chez lui je peux aller courir sur chemin sans perdre 30 minutes en voiture.

Du coup j’avoue que je commence à prendre goût au dénivelé sur mes sorties d’endurance, et j’en ressens les bénéfices: je suis plus à l’aise en côte, et j’ai l’impression d’améliorer ma vitesse sur terrain plat!

J’ai également commencé à m’inscrire à des Trails / Courses Nature, il y en a plein dans ma région et c’est vraiment un bonheur! Je découvre de nouveaux endroits que je n’aurais jamais connu  autour de Marseille et Aix, et en général l’ambiance est vraiment bonne et les organisateurs font les choses bien (je vous ai parlé du ravito avec bière, soupe, et quiches à gogo du trail de Coudoux? Oui? bon ok…).

Et même si c’est une course, on oublie beaucoup plus facilement le chrono, car le dénivelé fait qu’il n’y a pas de comparaison possible entre un parcours et un autre. Je me débrouille comme je peux quand ça grimpe, et je me régale dans la descente, mon point fort. Bref, j’adore ces courses même si j’aime toujours autant préparer des semis et que ma distance préférée reste pour l’instant le marathon!

Avantages du trail / chemin

– Les petits chemins sont souvent considérés comme plus agréables pour la vue et moins monotones que le bitume. Je ne suis pas tout à fait d’accord, mais ça se vérifie pour beaucoup de personnes.

– Le terrain souple est moins traumatisant pour les articulations et les risques de blessures type tendinite sont moins importants. Attention par contre à regarder ou on met les pieds!

– A force, on finit par être à l’aise quand ça grimpe, et de retour sur du plat tout semble plus facile et on améliore sa vitesse!

SAVOIR VARIER

Au final, je pense que le bon équilibre c’est de savoir varier: des sorties sur route pour travailler sa vitesse // de l’endurance et du Fartlek sur les petits chemins, des 10km en essayant de battre son RP // des trails aux distances farfelues genre 14,740km en essayant juste de survivre jusqu’à la côte suivante … Chaque terrain a ses avantages, mais en variant et en adaptant ses sorties les deux vous permettront de progresser, et surtout de vous faire plaisir !


ps: Puisqu’il faut savoir varier et découvrir de nouvelles choses, j’ai décidé de me laisser embarquer par un groupe de copains pour faire le prochain MudDay, le 04 avril à Aix!

Vous connaissez déjà sûrement, mais c’est une course à obstacles, avec de la boue… beaucoup de boue. Et une bière à l’arrivée (oui, c’est un détail très important).

Cette année un format 7km est proposé, mais forcément pour nous ce sera le 13km! Ce sont des copains de « la vraie vie » (comprendre: pas des gens connus via la course), certains sont sportifs, d’autres moins, mais dans tous les cas ça va être drôle!!

J’ai hâte de me traîner dans la boue… Ben quoi, on a dit qu’il fallait varier les terrains non?

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